IX.IX.XII

Viens je t’emmène au vent, je t’emmène au dessus des gens.

Mercredi 25 septembre 2013 à 0:50

 Minuit 30. Je ne dort toujours pas, chaque soir depuis il me semble déjà une éternité c'est le même combat. Je lutte, je lutte contre la nuit, contre moi même. L'angoisse de ces cauchemar, qui reviennent encore et encore, tel le marteau d'un juge qui condamne un innocent. J'ai peur. De cette distance, d'eux qui désormais te verrons plus souvent que moi, ces nouveaux visages. Obsolète. Je suis sur le carreau, tu avances, et moi, je ne change pas. Que du vieux. J'souheterai changer, me rénover. 

Mercredi 25 septembre 2013 à 0:21

 Tu sais mon amour, nos regards ne se quittent jamais vraiment et les gens deviennent atrocement flous autour de toi. Mes mains caressent ton visage et mes lèvres embrassent les tiennent si souvent que j'en ait le coeur qui balance. Je connais les moindre recoins de tes pensées, de tes gestes. J ai beau tout savoir de toi, mon amour, mais l'amour sans toi, je sais 
 

Dimanche 28 avril 2013 à 21:57

Tu m'es devenu indispensable pour vivre. Pour simplement exister. J'ai besoin de toi, de ton souffle, de ta voix. De tes yeux. Pour m'y plonger et recevoir ma dose. Tu es devenu un besoin, une nécessité. Maintenant, ce poison a totalement emprise sur moi, je m'y complais. M'y réfugie.


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Dimanche 31 mars 2013 à 1:07

 Je te regarde dormir et je voudrais embrasser mille fois tes paupières, effleurer du bout des lèvres tes cils qui dessinent de si jolies ombres chinoises sur ton visage que je connais par coeur. Et je me sens retomber amoureuse de toi, c'est si doux. Dix fois, cent fois par jour je sens mon coeur gonfler et s'envoler comme une montgolfière quand tu me souris, je touche le ciel, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours et pourtant c'est autant de petits coups de foudre qui me font redevenir une gamine à chaque fois, j'ai quinze ans, les joues roses et le coeur qui papillonne quand tu me dis que je suis jolie et que mes regards semblent t'ensorceler. Se redécouvrir chaque jour c'est la plus belle aventure que je puisse faire avec toi, je ne veux jamais ta main loin de la mienne, je me nourris de ton souffle quand tu dors comme un enfant en plein milieu de la journée, je te dévore des yeux, encore et encore, je veux graver ton image sous mes paupières pour l'éternité au moins. Plus jamais de petites fuites trop loin de nous, pas de portes qui claquent, juste des cascades d'éclats de rires et de paresses sous la couette.

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[Et ta peau 
comme mon unique refuge.]

Mardi 8 janvier 2013 à 21:33

 C’est incroyable comme un simple sourire peut provoquer une telle euphorie. Il y a juste un college, noire de foule, et vos yeux accrochent, comme un disque rayé. Votre regard se paralyse et votre respiration s’essouffle : il y a cette silhouette, là. Soudain, elle se retourne, et vous sentez les papillons s’entretuer dans votre estomac. Elle vous regarde, doucettement, comme au cinéma, les coups de foudre à Nothing Hill, ou autre eau de rose fanée. Et elle vous achève d’un sourire discret. De ces sourires qui vous retournent la poitrine et qui vous emballent le battant. De ces sourires à mourir sur l’instant, juste pour avoir le paradis derrière ses prunelles. Et alors, le monde disparait. Et alors, le bruit s’étouffe et vous restez figé. C’est vous qu’elle regarde, c’est à vous qu’elle sourit. Et alors, tout sourit. D’une inconnu, on peut faire beaucoup de choses. On peut en faire une ennemi, une autre, un coup de foudre. 


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[J’ai choisi d’en faire un rêve.]
Et je m'endors sur cette vision idyllique, ce flou artistique qui contourne son sourire sans jamais le toucher.



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