Et là, à l’instant même, je suis accro-à-toi. Je connais désormais la moindre parcelle de toi, jusqu’au sens du frisson et des papillons. Un tourbillon de papillon d’ailleurs, ça m’en donne presque mal au ventre. Et dès que mon amour pour toi m’envahit, tous mes gestes se rapportent à tes lèvres, à tes lèvres que j’ai si peur de ne jamais pouvoir trop embrasser, à tes mains, que j’ai si peur de ne jamais pouvoir trop serrer, à ton corp, que j’ai peur de ne jamais pouvoir assez caresser et à ton cœur, à ton cœur que j’ai si peur de ne jamais plus pouvoir sentir battre contre mon oreille.
[Mon ventre était devenu tourbillon quand tu as, pour la xième fois posé tes mains sur moi.]