C’est incroyable comme un simple sourire peut provoquer une telle euphorie. Il y a juste un college, noire de foule, et vos yeux accrochent, comme un disque rayé. Votre regard se paralyse et votre respiration s’essouffle : il y a cette silhouette, là. Soudain, elle se retourne, et vous sentez les papillons s’entretuer dans votre estomac. Elle vous regarde, doucettement, comme au cinéma, les coups de foudre à Nothing Hill, ou autre eau de rose fanée. Et elle vous achève d’un sourire discret. De ces sourires qui vous retournent la poitrine et qui vous emballent le battant. De ces sourires à mourir sur l’instant, juste pour avoir le paradis derrière ses prunelles. Et alors, le monde disparait. Et alors, le bruit s’étouffe et vous restez figé. C’est vous qu’elle regarde, c’est à vous qu’elle sourit. Et alors, tout sourit. D’une inconnu, on peut faire beaucoup de choses. On peut en faire une ennemi, une autre, un coup de foudre. 


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[J’ai choisi d’en faire un rêve.]
Et je m'endors sur cette vision idyllique, ce flou artistique qui contourne son sourire sans jamais le toucher.